Codes 2D: état des lieux et avantages pour les entreprises

L’une des principales nouveautés apportées par les smartphones et qui se répand très vite ces dernières années, est sans nul doute la technologie des codes 2D. Il existe toute une panoplie de codes 2D sur le marché, ayant chacun leur propre caractéristiques. Quels sont les codes les mieux appropriés à votre campagne marketing? Les codes répandus sont-il forcément les mieux adapté à vos besoins? Votre cible sera-t-elle en mesure de lire ces codes? Réponses!

Pourquoi utiliser des codes 2D?

  • L’intérêt des codes 2D est qu’ils sont vite repérables (sur les affiches, dans la presse, sur le web…) grâce à leur caractéristiques communes: ils sont carrés, à fond blanc, formés de petits carrés noirs représentants les données.
  • Ce sont de véritables raccourcis vers votre site web ou autre message promotionnel.
  • Ils donnent un côté high-tech à votre campagne et donc à votre marque. Utiliser les technologies derniers cris donne une image jeune et dynamique à la marque.
  • Cela permet d’entretenir un certain côté mystérieux de la campagne qui obligera l’individu à utiliser son téléphone pour découvrir ce qui se cache derrière le code.

Dans cet article, je ne parlerai pas du Semacode ni du Cool Data Matrix dans le sens où ils se ressemblent énormément. Aussi, vu que le Connexto (ou mCode) n’existe plus, il ne sera pas traité non plus.

En apparence, tous les codes semblent similaires, à l’exception du Shotcode qui est rond. Le Beetagg quant à lui tire son originalité des nids d’abeilles et se démarque (d’un point de vue marketing) des autres en incorporant le logo de l’entreprise en plein milieu de son code.

Néanmoins, tous les codes ne sont pas les mêmes. Ils ont chacun des caractéristiques différentes qui les différencies tous les uns des autres. Il existe plusieurs types de codes. Ces codes ne sont pas tous libres d’utilisation, certains ont des propriétaires, certains intègrent des informations que d’autres ne peuvent pas assimiler, etc. Voici un tableau présentant les codes les plus utilisés et qui devrait aider à la compréhension:

schéma

A noter tout d’abord que certains codes sont tombés dans le domaine public ou sont sous licence libre. Cela signifie que si vous les utilisez (avec ou sans but commercial), aucune autorisation d’exploitation n’est nécessaire. Dans ce tableau, les autres codes appartiennent à des entreprises qui en font la commercialisation. Les prix varient généralement en fonction du nombre de codes que l’on demande.

Un autre critère intéressant auquel certains attachent trop peu d’importance aujourd’hui, est le fait que l’accès à internet (serveur tiers) est parfois nécessaire afin que la lecture de certains codes soit complète. Bien que certains codes 2D comme les codes Aztec ou les Quickmark agrègent l’ensemble de l’information au sein même du code, d’autres comme le Beetagg ou le Upcode nécessitent l’accès à internet afin d’avoir accès à l’information.

Les codes 2D ne nécessitant aucun accès à internet pour leur fonctionnement, passent de l’étape 1 à 3 sans passer par la 2.

Sachant que tous les possesseurs de smartphones ne possèdent pas un forfait données, il est peut-être plus avantageux pour les entreprises d’avoir recours à un code qui peut se passer d’un serveur tiers pour fonctionner. Ceci est surtout vrai si le contenu du code n’est pas un lien URL.

Mais étant donné que la plupart des campagnes marketing utilisent les codes 2D pour rediriger les individus vers du contenu basé sur le web, savoir si un code nécessite une connexion ou pas pour qu’il puisse fonctionner n’a plus aucun intérêt. En effet, que le code passe par un serveur tiers ou non, son contenu est basé sur internet.

Le Beetagg ou le UpCode proposent des services de tracking qui permettent d’obtenir des statistiques sur l’utilisation de ces codes par les individus. Si le code correspond à du contenu tel qu’un numéro de téléphone ou du texte (contenu hors ligne) alors l’utilisation d’un serveur tiers est justifiée. Par contre, s’il s’agit de contenu en ligne, tel que la redirection vers un site web, alors sachez que Google Analytics fait amplement l’affaire.

Les différents lecteurs

Pour lire les codes 2D il faut des lecteurs! Il existe toute une panoplie de lecteurs de codes et c’est la raison pour laquelle cet article ne présentera que les plus utilisés sur téléphone mobile.

  • Kaywa : certainement le plus connu et le plus utilisé de tous les lecteurs. Il permet de lire les codes QR et Data Matrix.
  • Trillcode: le seul lecteur permettant de lire les Trillcodes.
  • Quickmark: mon préféré! Permet de lire les codes QR, Data Matrix et Quickmark. Simple d’utilisation et très efficace, il existe aussi sur PC ce qui le rend très pratique.
  • Beetagg reader: comme son nom l’indique, il permet de lire les Beetagg sur iPhone, Blackberry, …
  • Scan Life: je l’ai testé et je ne l’ai pas trouvé si bon que ça.
  • I-Nigma: Très répandu et lus précis que Scan Life, il est aussi gratuit. Disponible sur iPhone.

Constat global

Bien que rien ne soit figé dans le monde du code 2D, il semblerait que le QR et le Data Matrix possèdent des caractéristiques supérieures particulièrement adaptées aux entreprises pour leurs campagnes marketing. En outre le fait que ces 2 types de code soient libres d’utilisation, nous pouvons mentionner le fait qu’ils peuvent incorporer tout type d’information (numéro de téléphone, URL, Vcard, etc) et que la plupart des lecteurs les lisent. Le choix du code dépend avant tout de la campagne que l’on souhaite mettre sur pied. Les critères cités plus haut apportent des éléments de réponse, mais l’esthétique a aussi sont mot à dire, mais c’est plus subjectif! 🙂

Pour aller plus loin dans la comparaison technique entre le QR et le Data Matrix, je vous propose une étude publiée par SemaCode.

Quant à moi, voici mon propre code 2D, un mix entre QR et Beetagg! 🙂 Si vous n’arrivez pas à le lire, c’est que votre lecteur n’est pas assez précis!